Je crois que j'ai jamais décidé de faire partie de la vie nocturne de ce drôle de monde. J'ai comme un grand vide. Je suis blasé. La pluie qui frappe avec une violence inouïe ne me fais pas changé de vitesse pour m'abriter. Je sors une cigarette et j'essaye de l'allumer avec mon briquet, mais la pluie empêche de la cigarette de s'allumer. J'avance d'un pas régulier pendant que j'entends les gens courir dans les flaques d'eau. Je pousse un soupir. Aujourd'hui va être le dernier et j'aurais bien aimé fumer la dernière cigarette.
Devant moi, un bar est allumé. Cette lumière attire les derniers papillons de nuits de cette planète, les derniers nocturnes, les derniers désespéré. Ils rentrent en poussant sur une porte qui auraient bien aimé de ne plus sentir les paumes des gens après une journée bien chargé, mais son patron veut continuer de bosser et en tant qu'objet il n'a pas son mot à dire. On appelle ça la dictature de l'esprit sur le matériel de l'humain sur l'outil. Dans le bar ce mélange la détresse et la joie dans un brouhaha digne celle qu'on peut trouver dans une salle de 12emes années. Pauvres élevés, être forcé de s'asseoir depuis leur naissance et d'apprendre. Ce monde à peur de l'ignorance depuis la IVème guerre mondiale.
Je passe à côté de ce bar de vie et je continue de marcher en pensant à la vie de ce nouveau monde. L'esprit, l'esprit et la connaissance sont la force et la faiblesse de cette vie. La phobie de l'ignorance nous laisse pas tranquille, rien doit être ignoré et quand bien même s'il y a des choses qu'on ignore on l'apprendra le moment même où cela apparaît.
Je prends un calepin dans mon anorak dans un geste assez lent façon gangster dans les vieux films. Un bon gangster et ce lui qui utilise son arme en dernier recours et quand il l'utilise c'est toujours lent. à quoi bon se presser d'utiliser son arme, car si on l'utilise c'est forcément trop tard., on est piégé. Le calepin dégoulinant d'eau non pollué, ce monde est trop parfait. La nature est un tyran et nous on l'aide afin de ne plus subir sa tyrannie, mais ça fonctionne toujours pas et on continue de foncer dans le mur. Ça sert à rien de vouloir échapper à la loi de la nature, on subira toujours sa domination. Ce qui est écrit dans le calepin est déjà illisible, mais de toute façon je connaissais déjà par coeur le contenue. Pourquoi l'ai-je sortis ? J'en sais rien, mais de toute façon, le savoir ou pas n'aurais rien changé, ce calepin n'ai plus utile alors autant rendre à la nature ce qui est à la nature. Les feuilles du calepin commencent déjà à se déchirer sous les gouttes d'eau et tombent sur la route de terre.
J'arrive enfin à destination. Une grosse maison en bois qui se fond avec ces camarades du quartier. Toutes les maisons de cette ville même est en bois et en terre. La terre. Cette dernière est d'un naturel rouge et très apprécies par les planètes habitables voisine. Elle est fertile. Je me baisse et prend de la terre dans mes mains et je m'en frotte les mains . J'avance devant la porte et j'appuie dessus avec ma chaussure et elle s'ouvre dans un petit chuintement inaudible à cause du bruit de la pluie.
J'entre dedans avec l'impression d'être un animal rentrant dans un terrier. J'ai envie de quitter cette planète et je vais enfin réussir. Je cherche le bouton de l'interrupteur sur un mur. Je tâtonne et laissant des traces de terres partout mais c'est pas graves, rien est grave. J'ai réussi, enfin, de trouver ce foutu bouton et comme dieu aurais pu créer la lumière, celle-ci fût. La pièce est presque vide. Il n'y a qu'un canapé et une table, sur celle-ci il y a une liasse de papier qui sont éparpillées par le vent. J'aurais bien envie de m'asseoir sur le canapé, mais un cadavre se reposant déjà dessus m'empêche de faire souffrir ce faux cuir. Ce con est mort et je ne peux plus me battre contre lui pour savoir qui va s'allonger sur le canapé.
Sans perdre un instant à regarder le cadavre je fouille les papiers pour trouver un ticket de voyage spatial. Je vais enfin quitter ce monde et partir sur une autre galaxie. Je veux aller chez les ignorants, chez les pollueurs, chez l'inconnue...
Je repars sans me presser, mais sans m'arrêter non plus. Je n'ai plus beaucoup de temps avant que la fusée parte mais je sais déjà que le départ de la fusé va être retardé. Ils ne voudront pas partir sans la moindre personne. Pendant ce temps, un calepin disparaît près d'une maison sentant le cadavre, mais comme cela est assez courant pourquoi s'en étonnez ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire